Crying Freeman Perfect Edition
Volume 2

Après avoir réussi à sauver Emu des griffes du clan Hakushinkai, Yo emmène la jeune femme avec lui et décide de marier avec elle. En même temps, il est nommé à la tête du prestigieux clan des 108 Dragons, Emu embrasse la cause aux côtés de son mari, bien consciente des dangers que cela implique pour elle. Désormais, Yo devient Long Taiyang et Emu devient Hu Qinglan.
Mais sa prise de pouvoirs ne passe pas inaperçue, il lui faut affronter à la fois les rivaux jaloux et les tueurs envoyés pour le tuer…

Par fredgri, le 15 janvier 2024

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Notre avis sur Crying Freeman Perfect Edition #2 – Volume 2

Avec ce second volume, nous continuons observer l’ascension de celui qui se fait appeler le Crying Freeman, le plus redoutable tueur qui soit. Devenu le chef de son clan, marié à la femme qui l’aime, le mystérieux Yo est plus que jamais invincible, mais il s’est fait un grand nombre d’ennemis en même temps.

Créée en 1986, cette célèbre série, de Kazuo Koike et Ryöichi Ikegami est aujourd’hui rééditée pour notre plus grand plaisir. On y redécouvre les péripéties d’un tueur, perpétuellement poursuivi par des adversaires qui sont de plus en plus puissants.
De plus, plus on avance, plus son caractère quasi invincible, proche d’une sorte de super homme imperturbable, presque surnaturel (il suffit de le regarder plonger d’une falaise et se rétablir en une petite pirouette…) confine pratiquement au fantastique. Il ne s’agit plus ici de rester dans un registre « réaliste », mais véritablement de suivre les exploits de Yo contre tous les autres, entouré d’une petite troupe de fidèles, dont sa très belle femme qui serait prête à suivre son époux jusqu’en Enfer, s’il le fallait.
Alors oui, la lecture de ce volume est captivante, pleine de rebondissements, mais on reste tellement, tout du long, dans une démonstration des exceptionnelles capacités du tueur que ça peut en devenir redondant, à la longue.

Toutefois, il ne faut pas nier le plaisir que l’on a à se laisser entraîner dans ces planches très dynamiques. Le seul petit reproche que je pourrais encore trouver c’est l’aspect froid et particulièrement figé du dessin d’Ikegami. Rien ne se dégage de ces personnages, pas une ride, qu’ils soient tristes, heureux ou qu’ils subissent d’effroyables douleurs, ils restent impassible, n’ouvrant même pas la bouche… Ce qui peut parfois déstabiliser, surtout dans des moments ou l’émotion est très forte.

En attendant, cela reste une lecture intéressante.

Par FredGri, le 15 janvier 2024

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