Crying Freeman Perfect Edition
Volume 4

Capturé par les hommes de maître Naiji, chef du culte du Kumagaïsme, Long Taiyang (alias Freeman) réussit néanmoins à se libérer et à se débarrasser de ses adversaires. Il est alors contacté par le maître des quartiers chinois de Los Angeles avec qui il veut s’allier. Ce dernier lui demande de l’aider à récupérer sa fille, son mari et sa petite fille kidnappés par une organisation appelée la KO (Kidnappers Organization) qui lui demande en échange une énorme rançon. Freeman accepte et se lance donc dans une guerre sans merci pour éliminer la KO…

Par fredgri, le 21 août 2024

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Notre avis sur Crying Freeman Perfect Edition #4 – Volume 4

Plus puissant que jamais, Lóng Tài-Yáng, plus connu sous le nom de Freeman, réussit à se débarrasser de ses ennemis, aussi puissants et malins soient-ils. Tout le ressort de la série n’est donc pas de se demander ce qu’il va lui arriver, mais comment va-t il réussir à se sortir de tous ces mauvais pas dans lesquels il se retrouve systématiquement.
Ce côté « invulnérable », « magnifique » et « super malin » nous renvoie d’ailleurs à des archétypes super-héroïques comme il y en a des tonnes dans les comics. On a bien saisi que Freeman n’est plus vraiment un individu normal, qu’il tient bien plus du super-homme que rien ne peut fléchir, à qui rien ne résiste, même toutes les plus belles femmes qui voient en lui l’ultime mâle alpha, par excellence.

Et ce quatrième volume n’en est qu’une énième démonstration.
On glisse dans la suite des évènements abordés dans le tome précédent, la capture du héros et la confiance de ses ravisseurs qui se disent que finalement leur plan était vraiment trop génial. Mais voilà, ces ennemis n’ont visiblement pas lu le scénario à l’avance, car la situation tourne vite à leur désavantage, sans surprise.
Le récit reste malgré tout prenant, voir même haletant. Et même si on sait comment tout va irrémédiablement se terminer, on prend plaisir à suivre le déroulement des opérations. Toutefois, l’écriture manque sérieusement de subtilité et c’est renforcé par la tendance d’Ikegami à faire poser son personnage comme s’il faisait inlassablement un défilé de culturiste, le menton haut, tel une statue grecque. Il y a un manque d’expressivité global et de naturel qui peut très vite nous faire décrocher au fil des pages.

Bien que Crying Freeman soit encore aujourd’hui une vraie référence, que certaines planches sont impressionnantes, on a presque le sentiment de lire un manga d’une autre époque.

Une curiosité.

Par FredGri, le 21 août 2024

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