Crying Freeman Perfect Edition
Volume 5

Après s’être débarrassé sans trop de soucis de l’organisation KO et ainsi avoir réussi à libérer les otages qu’elle retenait, Freeman veut régler quelques petites affaires avant de partir en Lune de miel avec Hu Qinglan…

Par fredgri, le 13 octobre 2024

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Notre avis sur Crying Freeman Perfect Edition #5 – Volume 5

Après un dernier volume plutôt intense, Kazuo Koike et Ryoichi Ikegami nous proposent une fin de série qui peut presque s’apparenter à un pot pourris de tous les codes de cet univers de tueurs. Freeman doit se débarrasser de concurrents un peu trop agressifs et régler leur compte à ceux qui s’attaquent à ses amis. Bien sur il reste invincible, capable de se sortir d’absolument tous les pièges, contre n’importe quel adversaires, aussi puissants soient-ils. Et finalement, il n’y a pas vraiment de surprise dans cet ensemble de récits qui restent néanmoins très efficacement menés.

Crying Freeman se conclue donc en fanfare, avec ce qu’il faut d’action, de danger, d’armes secrètes dissimulées dans des chevelures, sans oublier évidemment des femmes nues, sublimes et complètement décomplexées quand il faut se donner du plaisir.
Sans surprise dans le sens ou les enjeux ne sont pas originaux et l’exécution des intrigues non plus. Malgré tout, le scénariste connait son métier, il a su progressivement construire un cadre cohérent autour de cette figure toute puissante du héros infaillible, entouré de femmes qui lui vouent un amour immodéré. On est dans une sorte d’archétype sans finesse, mais qui fonctionne très bien.

Graphiquement, Ikegami se fait surtout plaisir. Il aime dessiner des corps, alors tout est prétexte pour que ses personnages prennent la pose, sans oublier ces inutiles démonstrations de sexe qui n’apportent rien au récit, mais qui s’étalent.

Crying Freeman vaut surtout par ses premiers volumes, en fait, quand les auteurs plaçaient les pions dans leur jeu, on était dans la construction, dans la découverte, avec le sentiment qu’il y avait encore des choses à montrer, moins lisses. Mais plus on a avancé, plus tout ça s’est enfermé dans un schéma qui consistait principalement à démontrer encore et encore la puissance du héros, au point d’en être redondant.

A lire par curiosité.

Par FredGri, le 13 octobre 2024

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