FILS DE L'AIGLE (LES)
Albion côté jardin
Grâce à l’intervention providentielle de Willow Mac Leod, Morvan d’Andigny et Nicolas la Giberne ont pris place à bord du bateau du Capitaine Woodbeef pour leur permettre de traverser la Mer du Nord et rejoindre Les côtes anglaises. Toutefois, Mac Leod n’a qu’une intention : s’emparer du chargement précieux du lieutenant français destiné à sa fille qui vit dans le Kent.
A l’issue de la traversée, le bateau subit une fouille en règle par les autorités navales britanniques et doit, pour ce faire, être amené à quai. Ces évènements leur étant défavorables et épiés par la bande à Mac Leod, Morvan et Nicolas n’ont que la fuite pour solution. Parviendront-ils au terme de leur périple malgré les dangers ? Et si tel est le cas, Morvan pourra-t-il enfin rencontrer sa fille ?
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9034410633
Notre avis sur FILS DE L’AIGLE (LES) #10 – Albion côté jardin
Dans le contexte guerrier de janvier 1806 entre la France et l’Angleterre, Morvan d’Andigny, dégagé de ses obligations militaires après la bataille d’Austerlitz, poursuit sa quête. Ayant appris la paternité dont il est l’objet à la suite d’un duel engagé contre le Baron de Soultray (voir tome 8), il s’expatrie dans le Kent pour tenter de rencontrer sa progéniture cachée.
Toujours aussi exaltantes, les aventures de ce lieutenant nous gratifient, sur fonds d’Histoire, d’un large témoignage de la situation politique de ce début du XIXème siècle des différents pays belligérants. En effet, après l’Autriche et la Hollande, voilà notre chevalier servant sur les terres d’Albion (Albion étant une expression de cette époque désignant l’Angleterre).
On retrouve les mêmes ingrédients que dans l’album précédent concernant le complot visant à dépouiller le militaire. Par ailleurs, l’émotion est au rendez-vous puisque la rencontre tant espérée entre Morvan et sa fille se rapproche progressivement. Les dialogues et les réparties sont également très bien tournés.
Le style de Michel Faure fait recette et dépeint très correctement le paysage historique de ce XIXème siècle. Son habileté à représenter ses personnages et ses décors d’un geste irrégulier mais efficient n’est plus à prouver tant le message qu’il fait passer est largement explicite.
Le loup a rendez-vous avec son louveteau sur une terre ennemie. C’est un spectacle à ne pas manquer !
Par Phibes, le 13 janvier 2008
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