GEN D'HIROSHIMA
Tome 1

Gen d’Hiroshima ! Non, ce n’est pas son nom…. Il s’appelle Gen Nakaoka.
Nakaoka, nom de son père, de sa mère et de tous ses frères et sœurs.
Il est un enfant comme les autres qui s’amuse, fait des bêtises.. sauf que nous sommes en pleine guerre, celle qui oppose le Japon, son pays, aux Etats Unis ! On est en 1945…
Le peuple a faim, les hommes se battent encouragés par une propagande active et menaçante.
Le père de Gen est profondément pacifiste et son attitude le bannit petit à petit, lui puis sa famille, du reste de la ville.
Les brimades, les humiliations, la pauvreté, sont le lot quotidien que la famille gère du mieux qu’elle peut avec courage et dignité.
Et puis il y a la bombe !
La bombe atomique !
C’est le 6 août 1945 à Hiroshima – Japon.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GEN D’HIROSHIMA #1 – Tome 1

La guerre fut une affaire politique. Puis elle est devenue une affaire géopolitique en passe de devenir un gérant mondialiste.
Le Japon a écopé lui aussi des plus monstrueuses éradications humanitaires connues à ce jour.
Hiroshima, fut l’une des cibles américaines de la fameuse bombe atomique, le champignon vénéneux, destructeur parmi les pires.
Le récit quasiment autobiographique de Nakazawa appelle à la méditation. Le style graphique n’est pas forcément le point fort du roman mais tout y est, les émotions, les expressions, même l’humour car il n’en manque pas ! Les jambes des persos de Nakazawa sont presque toujours arquées, on ne peut que sourire .. c’est touchant !
Le premier tome est préfacé par Spiegelman ! Auteur de « Maus ».. qui raconte l’Holocauste , l’autre atrocité guerrière du 20è siècle. Quel symbole !
Nakazawa raconte sans tergiverser les moments qui ont remplit sa vie avant la bombe. Il dissèque, il dissémine et il nous fait entrer lentement dans l’antichambre de ce qui sera l’horreur. On apprend à connaître les membres de sa famille et on s’y attache forcément…
La bande dessinée apporte une image en plus de celle de notre imaginaire, elle décrit la vision qu’a l’auteur des faits et le contraste entre la beauté d’une vie familiale pleine d’amour et de force qu’elle en tire, et l’horreur absolue.
Impossible de dire que cette bd est un chef d’œuvre. Elle est trop imposante et forte pour qu’on la classifie finalement.. Elle est un témoignage terrible, une injustice absolue, la douleur, la mort.
Il est impossible de rester indifférent, et si vous le voulez, laissez vous emmener par Nakazawa aux côtés de Gen vers le cœur du mal ; vous saurez !

Par MARIE, le 11 janvier 2004

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